Journal de ma Semaine // 16 Novembre 2020
Nous voici, depuis deux semaines, à nouveau confinés, privés de sorties, de liens sociaux, de déplacements, parfois aussi d’emploi,…
Un contexte extrêmement difficile à vivre, je le sais, pour tout à chacun : les malades, qui luttent contre des formes graves de la COVID19 dont on ne dira jamais assez qu’elle n’a rien d’anodin ; les soignants, épuisés, qui se battent au quotidien pour sauver des vies ; les personnes privées de leur emploi, les jeunes, les personnes âgées, enfermées de nouveau dans leur solitude… et bien sûr également l’ensemble du monde économique, les commerçants qui réalisent souvent à l’approche des fêtes de Noël, le plus gros de leur CA, le secteur culturel qui se trouve empêché de se produire mais aussi de pratiquer son art… C’est la société tout entière qui doit encore et toujours poursuivre ses efforts, affronter les difficultés d’ordre économique, sanitaire, social et faire preuve de résilience….
Je ne pensais pas avoir un jour, dans ma vie de néo-parlementaire, à devoir gérer une crise aussi grave, dans un contexte aussi tendu.
Engagée plus que jamais, je travaille presque jour et nuit. Au sein de la commission des finances, dans l’hémicycle et dans ma circonscription, nous amendons, votons (Projet de loi de finances 2021, PLFR4…), contrôlons et évaluons, ce qui me conduit à me mettre très à l’écoute du terrain, en particulier dans le cadre ma mission de rapporteure spéciale du budget de la mission Culture.
🏛 MA SEMAINE A L’ASSEMBLÉE NATIONALE…
Le vendredi 6 novembre, je présentais à l’Assemblée Nationale et devant la Ministre Roselyne Bachelot, mon Rapport spécial Culture-Création, Transmission des savoirs et démocratisation de la Culture dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2021. Une brève intervention, pour un travail mené depuis plusieurs mois, avec engagement et détermination. La Culture, on le sait, est parmi les secteurs qui payent le plus lourd tribut à la crise. Et le reconfinement, s’il reste justifié par une situation sanitaire très dégradée, lui porte un nouveau coup. Le secteur de la Culture a été soutenu au printemps dernier. Il l’est aujourd’hui. Il continuera à l’être demain en 2021 quoiqu’il en coûte.
Je suis fière de pouvoir contribuer à défendre ce secteur, au sein de la représentation nationale.
Le PLF démontre un engagement clair et sans faille de l’État pour le monde de la culture. Et je tiens à marteler haut et fort « qu’aucun autre pays, hormis l’Allemagne, ne protège autant la culture dans la tempête, que la France ».
Dans la nuit du mardi 10 novembre, vote du PLFR4
Je suis fière d’avoir été engagée jusqu’au bout pour voter les mesures de soutien pour cette fin d’année 2020. Le « quoiqu’il en coûte », répété depuis le début de cette crise, nous oblige tous. Et nous avons répondu une nouvelle fois présent, en adaptant les dispositifs à ce nouveau contexte de confinement.
Ce PLFR4 était nécessaire et indispensable pour nos entreprises. J’ai une pensée toute particulière et émue pour nos dirigeants de TPE et PME, dont j’étais il n’y a pas si longtemps et qui luttent, je le sais chaque jour, pour leur survie. Beaucoup trouvent même l’énergie de faire preuve de solidarité, au service les uns des autres : les libraires, qui s’organisent pour livrer les personnes les plus âgées, les fleuristes, qui offrent des bouquets à nos personnels soignants pour adoucir leur angoisse lorsqu’ils sortent de leur garde, trop souvent difficile… Je ne cesserai de les remercier chaleureusement et de leur exprimer aussi toute mon admiration. Parce qu’ils font bloc, comme l’ensemble des Français, pour faire face à cette crise.
AU CŒUR DE MA CIRCONSCRIPTION…
Mobilisée sur Paris, par mes obligations de parlementaire et de commissaire aux finances en cette période de PLF 2021 et PLFR, je n’en reste pas moins préoccupée et à l’écoute des problématiques, inquiétudes et situations de crise vécues au cœur de ma circonscription par les commerçants, chefs d’entreprises, acteurs du monde de la culture, structures de santé, associations ou enseignants… Mon rôle est aussi d’informer, d’expliquer, de faciliter sur le terrain la mise en œuvre des dispositifs d’aide et d’accompagnement pour que toutes ces mesures d’urgence puissent être comprises et appliquées par tous ceux qui peuvent en bénéficier. L’organisation de rencontres en visio auprès de ces différents publics permet de garder le lien.
Et c’est toujours une petite victoire que de parvenir à aider mes concitoyens lorsqu’ils m’interpellent sur leurs difficultés. Et lorsqu’il n’y pas de solution, le minimum que je leur dois est de me mettre à leur écoute et de leur apporter un soutien moral.
🇫🇷 Mercredi 11 novembre 2020
Une nuit blanche sur Paris pour le vote du PLFR4, m’aura empêchée de prendre un train pour être à l’heure aux cérémonies du Bouscat et de Bruges, deux villes qui me sont chères, au cœur de ma circonscription. Aussi j’ai tenu à me faire représenter par ma directrice de Cabinet pour commémorer l’armistice du 11 novembre 1918. Une cérémonie un peu particulière cette année, respectant les gestes barrières et dans la plus stricte intimité. Prendre le temps tous les ans, d’une pensée, d’un message, d’un geste, comme le dépôt d’une gerbe…
Symbolique, mais Ô combien essentiel à mes yeux, pour la mémoire de ceux qui sont morts pour la France.
Car comme le rappelait le Président Emmanuel Macron « Nos morts vivront tant qu’il y aura des vivants pour penser à eux ». Une commémoration aussi, comme pour évoquer un souvenir, à transmettre à nos jeunes générations, qui se disent aujourd’hui sacrifiées. Le souvenir de ces milliers de jeunes, qui n’avaient comme eux que 20 ans, partis au combat pour s’ils en sont revenus, en ont été brisés à vie, physiquement et psychologiquement. Je voulais que ce 11 novembre 2020 soit aussi une invitation au rassemblement, à la tolérance, à l’engagement, à la solidarité et à la résilience.
Mon équipe parlementaire et moi-même restons à votre entière écoute.
Contact / Isabelle Samaille-Dubar – idubar@dominiquedavid.fr – tel.05.56.48.44.10