Édito // 1er Décembre 2020
Alors que les indicateurs de la crise sanitaire semblent encourageants et que nous entrons dans une phase de dé-confinement progressive, je souhaitais relancer cette newsletter pour vous faire part des dernières mesures que nous sommes en train de voter, dans le cadre du Projet de Loi de Finances et du Projet de loi de finances rectificative 4.
Plus que jamais, le gouvernement affirme sa volonté de soutenir notre économie et nos entreprises.
Et je sais que les entrepreneurs en sont parfaitement conscients. Mais je sais aussi leurs angoisses et leur désarroi face à une crise économique dont les effets dévastateurs sont encore devant nous. Encore une fois, je voudrais les assurer de mon profond engagement et mon total dévouement à être à leurs côtés.
Je sais aussi que beaucoup de français s’inquiètent, à juste titre, de l’envolée de la dette. Le gouvernement devra veiller à ce que les fonds considérables débloqués pour faire face à l’urgence ou à la relance restent bien des dépenses conjoncturelles ou d’investissement. Car l’enjeu sera de ne pas trop dégrader notre solde structurel, qui reste l’indicateur clé pour ceux qui investissent sur notre dette.
Souvent, pour l’expliquer simplement, je fais une comparaison avec le budget d’un ménage. Une voiture tombe en panne et on emprunte pour en acheter une nouvelle, ce qui permet d’aller travailler. C’est un investissement. En revanche, si on emprunte pour payer le loyer, voilà qui traduit la mauvaise santé financière du ménage.
Ce sera notre mission de parlementaires, dans les mois à venir, de veiller à ce que les fonds de la relance soient correctement orientés.