Journal de ma Semaine // 16 Mars 2021
Une semaine placée sous le signe des rencontres terrain
Sur le terrain, le marathon du plan de relance se poursuit. J’ai profité d’une semaine de suspension de séances à l’Assemblée nationale en février pour aller soutenir l’ensemble des acteurs qui, tous les jours, sont encore sur le front : structures de santé, associations ESS…
Je suis également toujours investie dans les quartiers prioritaires de ma circonscription, désignés lauréats de la démarche « cités éducatives ». A nous, collectivement, avec les acteurs sociaux, de la politique de la ville, les élus, le système éducatif, les parents et les entreprises, de monter des projets, d’ouvrir « le champ des possibles », pour les jeunes des quartiers concernés.
Au niveau national, je poursuis mes travaux au sein de la commission des finances. Dans le cadre du plan de relance, nous sommes attentifs aux « trous dans la raquette » des aides d’urgence accordées aux acteurs économiques. En tant que députés de la majorité présidentielle, nous sommes tous mobilisés pour accompagner et aider l’ensemble des secteurs touchés par la crise. Il est donc important que nous fassions remonter les ajustements nécessaires dont certains secteurs auraient besoin. Comme en 2020, tout au long de l’année 2021, nous adapterons les aides financières et le budget pour « coller » au plus près aux attentes et besoins de tous.
AU NIVEAU NATIONAL

Les assureurs-crédits au rendez-vous de la reprise ?…
La commission des finances a auditionné, à ma demande, les trois assureurs-crédits dominants le marché de l’assurance-crédit : Euler Hermes, Atradius et Coface.
Il me paraissait en effet intéressant de recueillir leur avis sur les perspectives de rebond de notre économie. L’État avait apporté, dès le printemps 2020, une réassurance publique de leurs encours avec le dispositif CAP Relais. Je souhaitais donc m’assurer qu’ils seraient bien au rendez-vous de la reprise.
Plusieurs sujets ont été évoqués
📢 Comment les assureurs-crédits appréhendent-ils le risque dans l’année qui vient, avec la sortie du dispositif CAP Relais ? Que préconisent-ils pour assurer aux entreprises une stabilité de leur ligne de crédit au moment de la relance ? Sont-ils prêts à envisager d’assouplir les conditions contractuelles en permettant à des acteurs privés d’apporter une capacité de garantie complémentaire ?
Mon interventions et questions lors de l’audition auprès des assureurs-crédits :
Retrouvez l’intégralité de nos échanges : https://youtu.be/ojzDwdxbw2M
AU CŒUR DE MA CIRCONSCRIPTION

LES CITÉS EDUCATIVES : une véritable démarche collective pour favoriser la réussite des jeunes dans les cités.
Les Cités éducatives sont un dispositif né à partir d’initiatives menées sur le terrain par les élus locaux, les services de l’État et les associations. Elles visent à intensifier les prises en charges éducatives des enfants à partir de 3 ans et des jeunes jusqu’à 25 ans, avant, pendant, autour et après le cadre scolaire. Le label « Cité éducative » résulte de la co-construction de la feuille de route gouvernementale pour les quartiers prioritaires, menée par le ministère de la Cohésion des territoires.
Les Cités éducatives consistent en une meilleure coordination des dispositifs afin de parvenir à des « Territoires à haute qualité éducative ».
Elles ont ainsi pour objectifs de
- Conforter le rôle de l’école (meilleure mixité sociale et scolaire, bien-être de tous, élèves et personnels : qualité et utilisation des locaux scolaires sur les temps périscolaires, suivi personnalisé des élèves en amont et sur la durée : coopération avec les parents …)
- Organiser la continuité éducative (socialisation précoce des enfants : implication des parents et les conditions d’exercice de la parentalité, prévention santé-hygiène : persévérance scolaire et la lutte contre le décrochage, accompagnement personnalisé des jeunes …)
- Ouvrir le champ des possibles (découverte des filières de formation et du monde du travail, maîtrise de la langue et lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme, insertion professionnelle des jeunes sans qualification, mobilité et les rencontres …).
Ma volonté est aujourd’hui de mobiliser tous les acteurs terrain et les moyens nécessaires autour du projet « cité éducative », pour les jeunes des quartiers prioritaires de ma circonscription (Bacalan, Grand-Parc et Les Aubiers). Ce jeudi 4 mars, j’avais invité Sylvie Charrière, députée de Seine Saint-Denis et pilote de la démarche, à venir échanger avec acteurs de ma circonscription : Élus, Maire de quartier, Responsables d’éducation et de la politique de la ville… Merci également à la Ville de Lormont qui a accepté de partager son expérience de cité éducative démarrée il y a près de 2 ans : un véritable enjeu de mixité sociale et culturelle.
PLAN BIBLIOTHÈQUES : DES LIEUX DE VIE, DE RENCONTRE, DE LIEN SOCIAL…
Dans le cadre du Plan Bibliothèques, j’ai eu le plaisir d’accueillir début mars, Aurore Bergé,
membre de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, en charge d’une mission sur l’accès à la culture et sur la place des bibliothèques et des médiathèques sur les territoires.
« Le Chef de l’État a lancé un plan sur la place des bibliothèques dans la culture. Le but est de faire en sorte que tous les français s’y sentent chez eux, y compris ceux qui n’ont pas trop l’habitude de s’y rendre. Cela passe notamment par le fait d’élargir les horaires d’ouvertures, par l’ouverture le dimanche, ou lors de la pause méridienne. Le plan bibliothèques a déjà bénéficié à 600 communes ».
Mesurer sur le territoire la qualité des prestations des médiathèques et bibliothèques, tel était l’objectif de sa venue. Nous avons été accueillies à la Médiaquitaine-Université de Bordeaux, un des 12 centres régionaux de formation aux carrières des bibliothèques. Nous étions également attendues à la Bibliothèque Pierre Veilletet à Caudéran, lauréate du Prix régional de la Construction bois 2020, dans la catégorie Aménager.
UN SOUTIEN SANS FAILLE AUX STRUCTURES DE SANTE
En soutien et accompagnement des acteurs de santé, j’ai rencontré les équipes de la polyclinique de Bordeaux Nord, toujours sur le pont de l’urgence sanitaire. Je suis admirative de leur travail et engagement sans faille. Dans un contexte de tension et de fatigue, parfois extrême, ces professionnels de santé n’en n’oublient pas moins le sens des responsabilités dans un esprit solidaire. La polyclinique de Bordeaux Nord, à la pointe des techniques médicales, s’évertue à améliorer continuellement sa gestion des risques, tant pour les patients et les publics que pour les professionnels.
CULTURE
En tant que rapporteure spéciale du budget pour la mission culture, j’ai également un devoir d’information, auprès des acteurs du monde culturel. Il s’agit d’expliquer aussi les décisions et choix opérés par les Ministères concernés.
J’étais récemment l’invitée de TV7, dans l’émission « ça fait débat », sur le thème « la culture peut-elle rêver d’une réouverture ? ».
J’apprécie aussi les échanges « informels » et réguliers avec les journalistes. Ces points réguliers sur l’évolution de la situation permettent d’apporter des éclairages aux interrogations légitimes exprimées par ce secteur (expérimentations, situation des intermittents, réouverture des musées, retour des Festivals cet été,…). C’est aussi pour moi l’occasion de réaffirmer que « l’on n’avait pas mis les moyens financiers sur le monde de la culture pour couper les robinets du jour au lendemain et laisser les gens sur le carreau… ».
Retrouvez mon interview sur Rur89Bordeaux