2020 : L’année de la protection en termes d’économie, de finances, de pouvoir d’achat, des entreprises, …

Vendredi 23 juillet, l’Assemblée nationale a adopté définitivement le projet de loi de règlement du budget 2020. L’exécution du budget 2020 a été rendue hors-norme par la crise sanitaire, en témoignent notamment les quatre lois de finances rectificatives que nous avons adoptées. Jamais un Gouvernement et un Parlement n’avaient à ce point fait preuve d’agilité pour faire coller les dispositifs publics à la situation.

L’État a véritablement mobilisé toutes ses ressources, de manière unique dans le monde, afin de limiter les conséquences de la crise sur les Français.

Comme l’avait annoncé le Président de la République, le choix a été très clair depuis le commencement de la crise sanitaire : celui de soutenir les Français, leurs emplois, leurs entreprises, « quoiqu’il en coûte ».

Le solde budgétaire de l’État a été fortement impacté. Il s’établit à moins 178 milliards d’euros, soit un quasi doublement du déficit. Ce résultat s’explique bien évidemment par une perte de recettes fiscales de 37 milliards d’euros et par des dépenses supplémentaires dont près de 42 milliards rien qu’au titre de la mission « Plan d’urgence face à la crise sanitaire ».

Différentes mesures ont permis aux Français de garder leur emploi, aux ménages de maintenir leur niveau de pouvoir d’achat mais également aux entreprises de conserver avec une certaine sérénité.

  • Financement de l’activité partielle, 22,6 milliards d’euros ;
  • Fonds de solidarité pour les entreprises, 18,9 milliards d’euros. En Gironde, en décembre 2020, c’était 52 200 entreprises aidées pour 184 millions d’euros au total ;
  • Prêts garantis par l’État aux entreprises, 300 milliards d’euros ; dont environ 3,7 milliards pour 23 000 entreprises en Gironde ;
  • Mesures fiscales et sociales, comme le report de certains prélèvements obligatoires, 66 milliards ;
  • Ouvertures massives de crédits pour soutenir les ménages, les collectivités territoriales, les entreprises, 79 milliards.

L’ensemble des mesures prises ont permis une véritable résilience de l’économie française. Dans notre circonscriptions, les commerçants, les artisans, les entreprises, les Français ont pu faire face aux différentes vagues et périodes hors du commun que le monde vie depuis un an et demi. Ils n’en sortent, certes, pas totalement indemne mais l’État a tenu, l’hôpital a tenu, l’économie a tenu grâce à l’action publique nationale et ses déclinaisons locales, et cela sera encore le cas si la situation venait à se dégrader.

La croissance et le déficit sont historiquement dégradés, mais moins que prévu. Nous, députés de la majorité présidentielle, sommes fiers de ce bilan, qui prouve l’action de tous, pour les Français. En effet, si l’année 2020 a été marquée par un net recul de l’activité mondiale, nous avons su faire les choix qui s’imposaient pour protéger nos concitoyens des effets de la crise.

Et nous continuerons à le faire, tout en espérant que les semaines qui viennent laissent place à la relance et non plus à la gestion de l’urgence. L’exécution du budget 2020 révèle, en effet, les premiers engagements du Plan de relance avec respectivement 10 et 9 milliards d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement.