Édito : Le retour de la confiance ?

En cette rentrée 2021, le retour de la confiance des Français dans leur pays, leur économie et peut-être même, leurs dirigeants est un scénario qui pourrait bien prendre corps.

Plusieurs signaux le laissent en tous cas espérer : des signaux forts, comme la croissance estimée à 6% en 2021, portée par une consommation soutenue, ou les sondages, voyant monter de semaine en semaine, le baromètre de confiance du Président de la République. 

D’autres signaux plus faibles sont parfois bien éloquents : l’adhésion majoritaire dans notre pays à la vaccination et au passe sanitaire, traduit, en dépit de ce que clament certains, une confiance dans la gestion de la crise sanitaire par le Gouvernement.

Je veux retenir également des dernières enquêtes sur la confiance des Français en leurs élus, que si les députés sont moins bien considérés que les élus proches, le taux de confiance a progressé de 7 points en un an. Les Français sont peut-être en train de réaliser que beaucoup de députés arrivés à l’Assemblée nationale en 2017, ne sont pas aussi « déconnectés » des réalités que leurs prédécesseurs, car issus de la société civile, comme c’est mon cas. Et que les efforts considérables pour changer les pratiques : non cumul des mandats, interdiction de recruter un membre de sa famille, ou obligation de justifier ses dépenses et de tenir une comptabilité certifiée par un expert-comptable … ces mesures en faveur d’une plus grande transparence sont peut-être sur le point de porter leurs premiers fruits. 

Sur ce registre, je voudrais d’ailleurs vous dire ma fierté de n’enregistrer aucune remarque ni redressement, suite à la vérification de ma comptabilité, après tirage au sort, par le déontologue de l’Assemblée. 

Devant ces bonnes nouvelles, pas question de bouder notre plaisir, moins encore de baisser la garde car je sais que nous n’aurons pas droit à l’erreur.

En témoigne la récente mise en examen d’Agnès Buzyn, qui ouvre une boite de Pandore en mélangeant action politique et collective sanctionné par les urnes et responsabilité individuelle et sanction pénale. En voulant davantage de démocratie, c’est l’engagement pour l’intérêt général que l’on attaque et il est possible que l’effet en soit pervers. 

Par ailleurs, les efforts sont encore nécessaires pour sortir de la crise sanitaire et le vote que j’ai prononcé le 7 septembre dernier en faveur du rétablissement de l’état d’urgence sanitaire en outre-mer le démontre. 

Nous avons également à parfaire la relance en restant attentifs à nos comptes publics : c’est tout l’enjeu du prochain Projet de Loi de Finances, présenté le 22 septembre prochain. Il va m’occuper pleinement jusqu’à la fin de l’année. Mais j’aurai l’occasion de vous en reparler.

Bonne rentrée à toutes et à tous, en confiance.