Acteurs de l’hospitalisation, « main dans la main » au service de la santé des Français…
Un drapeau à mi-parcours de la livraison de la future clinique Thiers à Bordeaux, tout un symbole ! L’occasion aussi pour moi de rappeler que dans le cadre du Ségur de la Santé, c’est l’ensemble des acteurs de l’hospitalisation qui se doivent d’agir main dans la main au service de la santé des Français…
… Je suis ravie de vous retrouver à mi-parcours de la livraison de la clinique, pour découvrir l’avancement des travaux et mieux comprendre les enjeux locaux, métropolitains et régionaux de ce lieu innovant…
Le Groupe Bordeaux Nord Aquitaine (GBNA) qui nous invite aujourd’hui, né d’un petit groupe de médecins en 1967 a beaucoup grandi mais son actionnariat reste majoritairement familial, médical ET régional, ce qui devient assez rare !
Je suis émue de me retrouver devant vous, dans les fonctions qui sont aujourd’hui les miennes, alors qu’à tous points de vue nous venons de traverser un an et demi d’une crise qui a mis notre système de santé en très grande tension. Et je pense à nos compatriotes des outre-mer qui sont encore dans la tourmente.
Il nous faut dire et répéter toute notre gratitude aux personnels de santé qui sont partis sur place mais aussi à tous ceux, du public comme du privé qui ont œuvré sans relâche et ont contribué à cette grande victoire : dans cette crise inédite par sa violence et sa durée, notre système de santé a tenu.
Je sais la part que l’hospitalisation privée a pris dans cette crise. Je suis allée, il y a quelques mois, voir les services de soins intensifs de la Clinique Bordeaux Nord, sur ma circonscription, qui a largement joué son rôle dans la prise en charge des malades du covid en réanimation. Et je ne parle par des unités de soins de suite et de réadaptation qui ont accueilli partout en France, les malades stabilisés, à leur sortie de l’hôpital.
Je sais que cette collaboration public/privé n’a pas coulé de source. Et que les cliniques privées ont dû longtemps tendre la main avant de pouvoir pleinement jouer leur rôle dans la gestion de la crise. Cette division, c’est un vieux mal français.
Pourtant, la crise sanitaire nous en a donné la leçon, c’est main dans la main que tous les acteurs de l’hospitalisation doivent agir au service de la santé des Français…
C’est rappelons-le, tout l’enjeu du Ségur de la Santé. Le Ségur de la Santé c’est 19 milliards d’euros consacrés à la relance de l’investissement. Cet effort budgétaire exceptionnel s’accompagne également d’un changement radical dans la décision des investissements, avec la volonté affichée d’accompagner les projets et de donner plus de places aux territoires et au médical.
Comme l’a souligné Olivier Véran : « le Ségur a permis à celles et ceux qui le font vivre de construire ensemble le système de santé et « l’hôpital » de demain. Mais Le Ségur de la santé c’est aussi TRANSFORMER L’ESSAI EN INVESTISSEMENT SUR LE LONG TERME DANS NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ ».
Notre ambition est de traiter demain l’ensemble des problématiques de l’offre de soins, qu’elles soient sanitaires, médico-sociales ou ambulatoires, publiques Ou privéspour des projets d’aménagement du Territoire de santé.
Car chaque territoire est le mieux placé pour identifier, comprendre et traiter les problématiques de santé qui lui sont propres. Demain, chaque français, où qu’il soit sur le territoire, doit avoir accès à une offre de soins moderne et de qualité.
Et nous avons à agir en complémentarité entre privé et public, pour une offre commune, et au-delà des investissements indispensables, de transformer le travail au quotidien et sur nos territoires : c’est plus de concertation avec les élus, plus d’autonomie donnée aux ARS, plus d’accompagnement des projets de santé de la part de l’État.
Aujourd’hui il y a encore beaucoup à faire. Accélérer, innover, investir… Afin de regagner confiance en l’avenir car l’avenir de la santé, c’est l’avenir des Français.
Et, en matière d’innovation, je crois que ce futur établissement aura des choses à montrer. En termes de technologies, mais aussi de prise en charge. Alors j’ai hâte que nous nous retrouvions, en septembre 2022, dans la nouvelle clinique Thiers …