Projet de loi de finances pour 2022 : accompagner les français et leur pouvoir d’achat…

Mercredi 15 décembre, le long marathon budgétaire touche à sa fin. Nous avons voté, définitivement et à la majorité le dernier PLF du quinquennat pour 2022. C’est une fierté pour moi que de pouvoir contribuer à accompagner les français et leur pouvoir d’achat, dans un contexte économique plus que favorable : croissance la plus forte depuis 50 ans, création nette d’emplois industriels, recrutement en hausse dans les entreprises…
Un budget placé sous le signe de la stabilité fiscale, de l’investissement et de la protection de tous
Comme le soulignait Laurent Saint Martin, rapporteur général du budget, « La stabilité fiscale est la meilleure manière de redonner de la confiance aux ménages et entreprises, pour favoriser la consommation et l’investissement ».
Aussi, en votant le budget 2022, nous avons fait le choix de :
- Protéger le pouvoir d’achat des français grâce notamment au bouclier énergétique face à la flambée des prix du gaz et de l’électricité ;
- Améliorer la compétitivité française dans des secteurs industriels stratégiques pour la France (nucléaire, hydrogène vert, transports…) : le plan France 2030, doté de 30 milliards d’euros ;
- Renforcer les missions régaliennes, notamment celles du Ministère de la Justice et du Ministère de l’Intérieur ;
- Accompagner les jeunes de 16 à 25 ans sans emploi ni formation, qui, en échange d’un engagement, perçoivent une indemnité (jusqu’à 500 euros / mois), grâce au contrat d’engagement jeune ;
- Poursuivre la transition écologique, choisie et non subie : le dispositif Ma Prime Renov’, prévu pour durer un an est prolongé jusqu’en 2022. Rappelons que Ma Prim Rénov’ permet aux ménages d’effectuer des travaux de rénovation énergétique dans leur résidence principale.
Un budget digne de l’exception culturelle à la française
En tant que rapporteure spéciale pour la mission Culture, j’ai eu aussi à défendre le budget du ministère de la Culture et de ses missions. Un budget de la Culture exceptionnel qui dépasse pour la première fois les 4 milliards d’euros. Il reflète encore une fois l’engagement de la majorité présidentielle depuis 2017.
3 priorités ont guidé notre action pour ce budget de la culture :
- L’investissement dans la jeunesse grâce notamment au pass culture étendu à tous les jeunes à partir de la 4e ;
- Une volonté d’investir sur les territoires, en augmentant les budgets déconcentrés accordés aux Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC). Les appels à projet, les aides, les financements divers seront eux aussi pilotés de plus en plus de manière déconcentrée ;
- Un soutien de l’État aux festivals, vivier d’emplois et création sur l’ensemble de nos territoires.
Le 1% artistique, un véritable levier pour les artistes ! Je suis parfaitement consciente des difficultés auxquelles doivent faire face les artistes des arts visuels. Moins subventionné que le secteur du spectacle vivant, le secteur des arts visuels souffre depuis longtemps de « pratiques de la gratuité » qui précarisent l’ensemble des acteurs de la filière, malgré le rôle important joué par les fonds régionaux d’art contemporains (FRAC) et le Centre national d’arts plastique (CNAP) pour le soutien à la création et à la diffusion. Mais les solutions existent. Ainsi, la règle du « 1% artistique dans la commande publique » qui assure, à l’occasion de la construction ou de l’extension d’un bâtiment public, que 1%, au minimum du budget prévu soit consacré à la réalisation d’une ou plusieurs œuvres d’art affecté à ce lieu ; Une règle souvent mal respectée par l’État et ses établissements publics, ainsi que par l’ensemble des collectivités territoriales. En tant que rapporteure spéciale, je me fais fort aussi de rappeler aux pouvoirs publics l’importance de respecter et d’appliquer cette règle, véritable levier pour les artistes ! |